Seychelles 2019 - Episode 2


Samedi 25 mai 2019

 

 

 

Après le petit déjeuner, on réserve auprès de notre tour-operator une balade en voiture pour la journée du dimanche… On verra bien. Ensuite, lecture pour Noëlle et écriture de l’épisode 1 pour moi. Le midi, repas méditerranéen dans l’un des 5 restaurants du resort, suivi d’une petite promenade digestive sur une plage un peu plus « sauvage » via le petit héliport de l’hôtel.

 

 

Petite parenthèse. On est toujours surpris au cours de nos repas de voir le nombre de jeunes couples, probablement pour certains en voyage de noces, qui ont les yeux non pas rivés dans le regard de l’autre mais sur l’écran de leur portable… On a vu des couples qui de tout le temps du repas, n’ont pas quitté des yeux leur écran ou tapoté quelque chose ! Même en mangeant ! Sans aller trop dans les suppositions, on se demande même si le soir… Fin de la parenthèse.

 

 

En milieu d’après-midi, voyant de gros nuages noirs s’avancer vers nous, nous décidons de rejoindre notre chambre, et nous avons bien fait car nous sommes arrivés juste à temps !!!! Ceci dit, quand il pleut, il ne fait pas froid. La température extérieure doit baisser à peine d’un degré, elle passe de 30 à 29°.

 

 

Nous profitons de la terrasse qui est à l’abri, et d’où nous pouvons observer le passage de plusieurs chauves-souris dès que la lumière du jour baisse un peu.

 

Soirée classique, avec apéro cocktail, repas, un peu de scrabble, et dodo.

 

 

 


Dimanche 26 mai 2019

 

Aujourd’hui, aux petites lueurs du jour, même si ce n’est pas le grand beau, la météo à l’air plus clémente. Notre chauffeur pour la journée nous récupère à 9h30 et nous partons vers Victoria, la capitale des Seychelles. Il s’appelle Sandy, et au bonheur de Noëlle, est d’une prudence remarquable. Il conduit très lentement, ce qui nous permet de profiter pleinement du paysage. Il est vrai aussi que la route n’est pas bien large, qu’il faut traverser la montagne, donc avec beaucoup de virages, et de fortes pentes. Rien à voir avec notre fou du volant du Sri Lanka…

 

 

Sur les hauteurs, nous nous arrêtons à une ancienne mission, installée là à la fin du XVIIIème siècle, transformée depuis en un mini jardin botanique, et un super point de vue sur la côte Ouest de l’ile.

 

 

Reprise de notre périple à travers la jungle montagnarde, passage éclair, arrosé d’un petit orage (fallait pas rêver quand même) et obligatoire à Victoria (il n’y a pas beaucoup de routes), et direction la côte Nord, et plus particulièrement Beau Vallon, le St Trop local. On s’y arrête. Belle plage, comme la plupart ici, pas trop de monde même si on est dimanche, la seule analogie avec son homologue française ce sont les tarifs. Inabordables pour la très grande majorité des locaux. Sur la plage, un « bain de soleil », c’est 25 € la journée… D’ailleurs les tarifs sont tous indiqués en euro. Sauf pour le pêcheur qui vendait son poisson en brassant de l’air pour éviter que les mouches ne s’installent de trop, et dont le prix dépend de la tête du touriste, et de ses capacités de négociation. A acheter par ceux qui ont un estomac solide, voire blindé, la chaine du froid étant ici un conte de fée…

 

 

On continue notre périple jusqu’à la pointe Nord-Est, toujours aussi lentement, et on arrive à nouveau à Victoria où on croise quelques fous du volant. Peu portés sur les visites de villes, quelles qu’elle soient, Sandy, après quelques tours et détours dans les rues du centre, nous amènent à l’ile d’Eden pour y déjeuner.

 

 

Cette ile, très proche de Victoria, est totalement artificielle et a été conçue uniquement pour y héberger la population (très) aisée des Seychelles, ou les investisseurs étrangers. Notamment émiratis. D’ailleurs les bateaux amarrés au port sont presque tous aux couleurs des Emirats.

 

 

Sandy nous laisse 1h30 pour déambuler et déjeuner. Ce sera suffisant. Repas correct sur le port, avec prix sans exagération. Nos voisins de table étaient des Français qui venaient juste de remplir leur devoir de citoyen. Sinon, à part des boutiques de luxe (pour la plupart) il n’y a pas grand-chose à voir sur cette ile. Sandy nous récupère à l’heure, et direction le Sud. Quelques très jolies plages jalonnent le parcours qui nous amène vers un jardin de plantes médicinales où nous faisons halte.

 

 

Sandy nous accompagne à travers ces plantes, aux odeurs (après broyage) assez fortes. Néanmoins, il nous a fait sentir la citronnelle de culture que nous avons pu comparer avec celle, sauvage, qu’il nous a fait sentir ce matin en pleine montagne. Enorme différence. On découvre le muscadier, qui fournit la noix de muscade, et dont on a récupéré quelques spécimens, et des plantes dont l’odeur ne nous est pas inconnue mais dont on ignorait l’origine. On est surpris par la taille des citrons, ainsi que celle du jaquier. Après quelques emplettes à la boutique (faut bien vivre), retour au véhicule pour finir de boucler la boucle en retraversant la montagne pour remonter le long de la côte Ouest.

 

Le long de cette remontée vers notre hôtel, il y a une succession d’anses, assez jolies, mais parfois très dangereuses pour la baignade. En prise directe avec l’Océan Indien, il y a de forts courants qui peuvent transformer les vacances en cauchemar. Vers la toute fin de notre périple, et après une petite halte sur le site d'une église, les orages se sont invités, c’était trop beau, on ne pouvait pas passer à côté ! Mais la journée a pu se dérouler dans de bonnes conditions, nous avons eu assez de chance sur ce coup-là.

 

 

Soirée classique où on teste un peu tous les cocktails…


Lundi 27 mai 2019

 

 

Matinée un peu plus sportive pour moi. Deux plongées au programme : 9h et 11h. La première, on était deux. La deuxième j’étais tout seul, avec le dive-master bien sûr. Par rapport à vendredi, la visibilité a un peu diminué, passant d’une quinzaine à une dizaine de mètres. Mais cela reste toujours un enchantement de se balader au milieu des poissons multicolores, des raies, nombreuses, des tortues, des requins blancs, des murènes peu sympathiques… Record de plongée pour moi avec 55 mn pour la première et 60 mn pour la deuxième. C’est pour cela qu’on m’avait mis une plus grosse bouteille…

 

 

Retour un peu délicat. Beaucoup de houle pour remonter sur le bateau, orages très forts, début de mal de mer (fatigue ?) sitôt mis le pied sur le pont. J’ai fait les dix minutes qui nous restaient pour rejoindre le mouillage avec le cœur au bord des lèvres… Il était temps que ça se termine…

 

 

Je rejoins Noëlle, et on va attendre 14h30 avant d’aller se restaurer un peu. Mais le malaise est passé et tout est vite rentré dans l’ordre. Reste de la journée tranquille. On s’installe sur notre terrasse très agréable, et on regarde la pluie tomber…

 

 



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