Pau - Bora Bora

Voyage, voyage...


 

Les voyages forment la jeunesse… et forgent la patience ! D’autant que de nos jours, le passage d’une frontière (sécurité oblige) nous oblige à puiser au fond de nous-même toutes les composantes de notre patrimoine zen. L’exercice est d’autant plus difficile sachant que nous sommes partis de France pour arriver en … France !

Finalement, c’est à Roissy que l’affaire s’est le mieux et le plus rapidement passée. Mais ce que l’on craignait le plus, notre expérience de l’an dernier à Seattle nous ayant marqués, c’est le passage en « transit » aux Etats-Unis et plus précisément à Los Angeles.

Déjà, la signification du mot « transit » a dû évoluer depuis quelques années sans que nous n’y prenions garde. Les zones de transit, terme assez associé aux aéroports internationaux, offraient la possibilité au voyageur, lors d’une escale technique, de se détendre à l’intérieur de l’aéroport, sans pénétrer dans le pays. Et surtout sans passer par les formalités d’entrée et sortie d’un territoire.

Pour un esprit rationnel, il est difficile de comprendre pourquoi aujourd’hui, il faut absolument passer la frontière et dans un sens et dans l’autre pour poursuivre son voyage. On se doute bien qu’il y a un aspect financier (acquisition d’un visa –ESTA pour les US) sous-jacent. Plus la petite balade forcée aux milieux des nombreuses boutiques de l’aéroport.

Mais de là à nous faire faire des queues interminables pour nous contrôler au moins 5 ou 6 fois, et nous retrouver dans le même avion à la même place… La fonction « détente » du transit à totalement disparu.

Arrivés à Papeete, nous pensions expédier les formalités dans un laps de temps très court (nous sommes français, venant de France et entrant dans un territoire français) … Que de naïveté ! Nous sommes repartis dans une queue pour plus d’une heure avec contrôle tatillon de nos identités ! Dur pour les nerfs.

Mais nous sommes en vacances… il faut rester « zen ». Même après plus de 30 heures de voyage. Nous montons dans un dernier avion qui doit nous mener à Bora Bora. Avec un peu de retard… Mais tout va bien. D’ailleurs le commandant de bord nous le confirme et nous demande de patienter… parce qu’il n’a pas son plan de vol… C’est chose réparée 20 mn plus tard et nous décollons (enfin).

Arrivés à Bora Bora, nous prenons un petit bateau qui nous amène à notre hôtel. Comme il est 10 heures et que l’hôtel est complet il faut attendre au moins midi pour prendre possession de notre bungalow… Zen…

Après-midi consacrée à la récupération du décalage horaire (12h) et des fatigues (nerveuses) du voyage. De toute façon, il pleut !!!!!

Mais tout va bien...



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Commentaires: 5
  • #1

    Anne-Laure (vendredi, 31 mars 2017 06:53)

    Oh! La couleur de l'eau vaut bien quelques douaniers enquiquinants et même une baignade sous la pluie! J'espère que la météo s'est améliorée et que vous avez pu voir détendre. Bises!

  • #2

    christine (vendredi, 31 mars 2017 09:51)

    ah oui la couleur de l'eau .. rien que pour ça :)
    vivement la suite
    bises

  • #3

    irène (vendredi, 31 mars 2017 16:34)

    Vivement la plongée et la détente ......vous le méritez bien.

    Bises.

  • #4

    Béatrice (samedi, 01 avril 2017 08:44)

    Bien dormi ? Bien récupéré ?
    Ben oui, vous êtes des ressortissants français, la définition doit finalement être ceci : qui entre et sort du territoire ( français ) à tout moment ... Excusez-moi, je n' ai pas pu m' empêcher de redéfinir le mot après la lecture de vos péripéties !
    J' espère que le soleil daignera enfin vous accueillir comme il se doit ; bises d' un coin de France où ... il pleut !!

  • #5

    Framboise (samedi, 01 avril 2017 12:45)

    Juste pour vous remonter le moral, je suis allée à Bora, il a plu non-stop pendant 3 jours. Nous ne nous déplacions que recouverts de sac-poubelle... Mais bien sûr, je suis connue pour ma chance légendaire ;-)
    Donc tout va bien, tout va bien !