4 - Vallée de Mai


Samedi 29

Samedi 29 novembre. Il a encore plu la majeure partie de la nuit. Et au réveil le temps s’est mis sur maussade avec pluies orageuses. Histoire de se dégourdir les jambes et de ne pas rester en chambre même si celle-ci est très spacieuse et confortable, nous entamons un petit tour de golf, modulable en fonction des averses…

 

Le chemin est assez plat et convient très bien à la cheville de Noëlle. Les crabes froussards sont toujours là, et il est difficile de les prendre en photo. Quelques grains sont venus ponctuer cette balade matinale, mais sans trop nous perturber. Nous regagnons en fin de matinée notre chambre et  vu que le ciel ne présente pas un quelconque espoir d’amélioration, on se cale sur la terrasse, bien à l’abri, pour une après-midi  lecture.

 

Cela n’empêche pas de recevoir quelques visites surprenantes :  Mr et Mme Dindon, un peu sans gêne, un peu arrogants aussi. Ils étaient prêts à prendre nos places… Ensuite des lézards, des colombidés, et autres zoziaux inconnus dans nos contrées occidentales.

 

Demain est prévu une excursion qui devrait nous amener à l’anse Lazzio, après avoir visité le parc de la Vallée de Mai, au patrimoine de l’UNESCO… Si la météo ne nous joue pas de tours…

 


Dimanche 30

Il va falloir probablement compter avec la pluie pour notre balade à travers l’île. D’entrée, l’épisode catamaran entre le sud de l’île et l’anse Lazzio (tout au nord)  avec BBQ à bord est supprimé et est remplacé par une traversée de l’île en bus, beaucoup, mais alors beaucoup moins exotique.

 

Le départ de l’hôtel se fait vers 9h et on rejoint l’entrée du parc moins d’un quart d’heure après : l’île de Praslin n’est pas très grande, 15 à 20 km en longueur sur 6 à 10 km en largeur. Ce qu’on n’avait pas anticipé, c’était la difficulté du parcours dans le parc. En fait, je crois même qu’on n’y avait pas réfléchi une seule seconde.  Le moins qu’on puisse dire, c’est que ce n’était pas adapté aux difficultés de déplacement de Noëlle. Nous avons suivi le guide tant bien que mal, toujours à la traine, notre angoisse d’une glissade non maîtrisée a occupé une bonne partie de notre esprit tout au long de ce parcours (du combattant ?).

 

Bon à part ça on a vu les cocos femelles en forme de fesse et les cocos mâles de forme priapique. Facile à retenir. Le sentier, glissant, casse-pipe, était heureusement sous couvert végétal, et vu la dimension des feuilles, cela nous a évité au moins de nous mouiller. Retour dans le bus vers midi pour notre groupe (une dizaine de touristes) et direction le restaurant (à défaut du BBQ sur la catamaran)…

 

Restaurant ou visiblement rien n’était prêt ! Une heure après, on nous sert un buffet quelconque. Pas d’apéritif, pas de vin, et pas de café… En plus un temps à ne pas un touriste dehors ! Il a fait un orage pendant le repas ! Cela n’a pas perturbé la tortue du jardin…

 

Retour dans le bus, et direction Anse Lazzio, où nous arrivons 10 mn après. Le soleil n’étant pas là, la troisième plus belle plage du monde (dixit les prospectus) n’est pas à son avantage. La mer est agitée, le vent souffle fort, seule la température reste correcte (toujours autour de 28°).

 

Quelques photos pour dire qu’on est venu… et hop dans le bus pour le retour sur l’hôtel. Demain est prévue la sortie en catamaran…



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