Te Anau (1)


Nous voici donc de retour à Manapouri et sur le plancher des vaches moutons. Notre prochaine étape est Te Anau, située à 22 kilomètres au Nord, et sur son lac. La distance est vite parcourue, et nous découvrons à l’arrivée une très jolie bourgade paisible. Notre hôtel est vite repéré et comme nous sommes en avance, nous en profitons pour déambuler en ville.

Il règne ici une espèce de sérénité, de tranquillité qui, s’il n’y avait des contraintes extérieures, nous ferait signer illico pour acheter une maison. Il faut dire aussi que le temps radieux que nous avons fausse pas mal le jugement car il faut garder en mémoire que c’est quand même une région très humide…

 

Mais c’est vrai aussi qu’ici il n’y a pas de stress, pas de pression, on ne sent pas, même dans les boutiques, la frénésie de la consommation à tout prix. Après notre petite balade en ville nous avons rejoint notre hôtel où nous disposons d’un appartement dont on sent que le m² au sol n’est pas cher !! Exceptionnellement pas d’épisode « coiffeur », remplacé par un « home-made » qui me permet de mettre à jour le site et son paquet de photos sur la croisière…

 


Repas dans une Pizzéria assez sympa, dont le fonctionnement est assez déroutant, mais on s’y est fait. Une des serveuses est française, en Nouvelle Zélande depuis janvier. Elle a fini ses études et s’est donné une année sabbatique pour voyager dans ce pays. Elle finit à la fin du mois son job à la Pizzéria pour repartir vers un ailleurs au gré de ses envies.

 

C’est d’ailleurs assez étonnant pour nous, occidentaux super évolués, de voir qu’on peut arriver dans un pays et y trouver du travail de suite. Pour celui qui veut s’installer ici, il n’y a pas de problème. Ce n’est pas les terrains à vendre qui manquent ! On peut y élever des moutons, des vaches, des biches, des canards… Pour celui qui souhaite être très proche de la nature, vivre loin de toute pollution, il y a à faire. Vie au grand air garantie, mais rude.

 

Notre serveuse nous a refilé quelques tuyaux pour la journée de demain. De toute façon notre objectif était de rejoindre Milford, à 120 kilomètres au Nord. L’aller et retour est très faisable dans la journée dans la mesure où on ne s’arrête pas à toutes les étapes suggérées, et par notre serveuse, et par les guides.

 

Tout va bien.

 



Écrire commentaire

Commentaires: 1
  • #1

    Anne-Laure (dimanche, 10 avril 2011 00:04)

    Décidément que de Froggies sur votre route! Australiens et Néozélandais ont en effet la réputation d'être vraiment "laid back", relax, pas stressés... Une dose de sérénité à consommer sans modération et à rapporter dans les bagages pour les jours de stress et de contraintes...